Avec le cœur battant un peu la chamade comme pour un premier
rendez-vous galant et les mains tremblantes d'envie et d'impatience
j'attends...j'attends une heure de plus pour enfin m'envoler vers ce
pays d'outre mer, petit paradis terrestre aux eaux de toute beauté
qui me fait rêver depuis si longtemps. L'impossible est là et le
survol des lagons à l'approche de Nouméa donne le ton de notre
périple d'un mois sur cette terre Kanak. Malgré notre retard
d'avion et notre arrivée tardive, nos premières heures en Nouvelle
Calédonie riment avec chance, luxe et volupté. N'ayant pu obtenir
un logement à l'auberge de jeunesse, la réservation d'une chambre
rapidement faite à l'aéroport de Sydney sur booking était notre
dernière cartouche pour arriver à la nuit tombante à Nouméa avec
un logement prévu. Une chance, nous sommes en basse saison et les
complexes hôteliers divisent par 2 leur prix pour remplir leurs
installations. 75 euros la chambre c'est ce que nous trouvons de
moins cher ...Allez on y va ! L'accueil est charmant malgré
nos « gueules de backpaker » ,
nos sacs bien éprouvés par tant d'heures et de kilomètres
parcourus ainsi que la gestion urgente d'une coupure de courant dans
2 des 3 bâtiments...dont le notre . Et nous voici installés dans
une chambre de luxe de 48 m² bénissant l'heureuse panne
d'électricité responsable de ce surclassement. Grande salle de
bain avec 2 lavabos et une baignoire ronde, bureau, fauteuil et
terrasse de 12m² donnant sur la piscine du complexe hôtelier situé
dans l'anse Vata. Le changement est saisissant, après l'ambiance
internat place à plus de romance et de féerie avec celle de la lune
de miel. Bien sûr nous profitons de suite d'un bon bain moussant...
une première dans une baignoire ronde...et nous décidons devant
l'enseigne de cet appétissant restaurant gascon de fêter dignement
l'anniversaire de Denis. Toutes les excuses sont bonnes mais il est
vrai que le 13 juillet n'a pas été vraiment accompagné d'un bon
festin ...seulement 2 bières Lao...alors, place au bon vin rouge ,
poissons, coquille st jacques et desserts..bref de bons produits
locaux et une bonne cuisine avec des gens simples, efficaces et
sympathiques.
Territoire entouré d'une barrière de corail, l'eau ici a la
vedette mais l'intérieur avec ses paysages de brousse, de montagne
colorées et de végétation luxuriante n'a rien à lui envier. Seul
Nouméa semble être un territoire à part. Grande ville où Kanac et
caldoche se côtoient dans une inégalité sociale flagrante et où
le luxe surplombe la misère. L'ambiance y est plus métropolitaine
avec la grisaille et le sérieux qui l'entoure. Les quartiers
touristiques des baies proposent de quoi divertir une jeunesse dorée
et ses plages sont magnifiques et nous donne déjà un petit goût de
bonheur. Le centre ville est beaucoup plus populaire et la population
qui le fréquente plus variée. Mais Nouméa n'est pas la grande
terre, vaste territoire aux multiples facettes. Le réseau de bus ne
couvre pas les lieux de campement et les tribus un peu éloignées de
la grande route. Privilégiant le camping comme mode de logement nous
optons pour la location de voiture pour les déplacements afin de
pouvoir visiter le nord et la côte Est. Mais le mauvais temps s'est
malheureusement mis de la partie et nous avons subi la pluie pendant
3 semaines, nous frustrant ainsi des belles couleurs de la mer,
voilant de gris nos beaux clichés et laissant au placard des regrets
le snorkeling , le parc de la rivière
bleue, une visite aux baleines et quelques baignades. Le plaisir est
cependant resté et nous avons pu ainsi admirer toutes les palettes
de couleurs de la mer, du gris des jours humides aux différents
bleus turquoise de sous les rayons du soleil. Même les averses ont
leurs charmes couvrant les paysages de couleurs particulières et
douce à l'âme, parfumant l'air d'une flagrance « sous bois »
révélant la terre et ses végétaux à nos narines endormies. Et
cela ne nous empêchera nullement de plonger dans la découverte de
paysages diversifiés dont Farino, Poingam et Hienghène resteront
les points forts.
Situé à environ 150 km au nord de Nouméa, Farino sera notre
première étape. Le temps des préparatifs et nous quittons la
grande ville en début d'après midi, l'heure un peu tardive nous
décide à faire une halte pour la nuit sur une plage près de
Boulouparis. Il est aisé de faire du camping sur l'île, les
terrains communaux aménagés en aire de campement sont fréquents,
souvent gratuit et les autres campings ou gîtes abordables et
nombreux. Ce type de logement est le moins onéreux, les hôtels
ainsi que les accueils en tribu sont plus chers... et puis la tente
nous permet d'être immergés en pleine nature. Nous apprécions ce
confort plus rudimentaire et les feux de bois nécessaire à la
préparation de nos repas donne l'ambiance vacances. La route
longeant la côte ouest nous offre des paysages de brousse où
s'étalent fermes, grandes propriétés d'élevage bovins ou autres.
Ici l'atmosphère far west préside avec chapeaux de cow boy et
rodéo. La terre est sèche et les grandes touffes d'herbes jaunies
semblent prêt à s'enflammer sous le soleil. Nous retrouvons le vert
luxuriant en partant direction Est dans les montagnes couvertes de
jungle. Farino petit village de tribu est niché dans ce décor
tropical et le parc des grandes fougères en est l'attraction
principale. C'est par une ballade sur les sentiers balisés du parc
que nous découvrons toute la richesse et la beauté de la flore.
Arbres gigantesques rivalisent par leur superbe avec les fougères
arborescentes endémiques de l'île véritable parasol pouvant
atteindre les 10 mètres de hauteur. Amatrice de ce végétal je suis
comblé par son charme, ses impressionnantes dimensions et cette
émanation de légèreté.. Mais la diversité est exceptionnelle,
traversant des forêts de Niaouli dont la blancheur contraste avec le
vert des palmiers , rejoignant petits ruisseaux de sous bois,
grimpant des collines au dénivelé insoupçonné sous ce tapis de
végétation luxuriante, nous découvrons une autre carte postale de
la nouvelle Calédonie. Mieux qu'une image, différentes odeurs
accompagnent nos pas, le parfum du Niaouli, la fraîcheur de la terre
mouillée et la transpiration du bois... Que la Terre est belle !
C'est un tout autre décor que nous offre la pointe nord de la
grande terre et nous y retrouvons la mer et ses lagons de rêve.
Poingam, situé à 250 km de Farino, après une dizaine de
kilomètres de piste entre mer et montagnes, perdue au bout de
l'île, nous offre un magnifique lieu de campement. Bord de plage
donnant sur le lagon, le soleil est là pour nous accueillir et nous
offre ce camaïeu de bleu turquoise dont s'habillent les eaux
illuminées par ses rayons. A peine la tente plantée que nous allons
goûter au plaisir de la baignade et profitons des dernières heures
du soleil avant sa magnifique révérence. Nombreux clichés de ciel
se transformant en un tableau surréaliste de couleurs et dont les
nuages embellissent les perspectives et créent à chaque instant une
ambiance différente.. Un vrai régal pour les photographes amateurs
que nous sommes !!! Une invitation à la romance et à la
tranquillité . Bercés par le ressac de la marée et le sourire aux
lèvres, nous plongeons dans les bras de Morphée nimbés de ces
visions féeriques que composent les alentours.
A marée basse rochers, racines de palétuviers , étoiles de mer,
crabes et diverses coquillages apparaissent. Le décor change et
l'eau partie au loin nous laisse le loisir d'admirer toute cette vie
aquatique. Esther, guide au gîte, nous initie au ramassage des
palourdes bien enfouies dans le sable et des araignées de mer. Denis
devient vite expert et ramène le repas du soir que nous cuisons
simplement sur la braise du feu de camp. Encore une première fois...
Nous nous sentons vivre et celait pourrait nous suffire pour
l'éternité !! Le bruit du monde est bien loin et l’Éden
peut être ici !! Nous quittons Poingam pour la côte Est de
l'île, passant dans un paysage vallonné aux collines roses, ocres
et rouges. La terre est à elle seule un patchwork de teintes
diverses et intenses et nous rappelle que la grande terre possède
des trésors de minéraux et de beauté.
Hienghène sur la côte Est sera notre prochaine destination. Le
paysage diffère énormément et la route côtière nous offre une
vue magnifique sur les lagons bordés par une végétation luxuriante
plus sauvage. Après le mont Panié (plus haut col de 1650 m) nous
continuons notre chemin en empruntant le bac d' Ouaième, le dernier
sur l'île. Le passage est rapide et la plate-forme accueillant
véhicules et passagers est tractée par de gros câbles d'une berge
à l'autre. Le trajet s'embellit encore avec ses formations rocheuses
et ses nombreuses cascades dévalant à travers la forêt tropicale,
formant ainsi une rivière qui s'unit aux eaux bleues du lagon dans
un dernier entrelacs. A notre gauche la mer, les plages, les
cocotiers et l'embouchure des cours d'eau.. à notre droite les
roches de calcaire noir couvertes d'un vert tapis végétal et qui
nous rappelle tant les monts karstiques d'Asie . Mais ici la nature
s'est amusée à leur faire prendre forme et pas besoin d'imagination
pour voir dans ce bout de terre s'avançant dans la mer la « poule
couveuse » de Hienghène .Le lieu est magnifique mais le soleil
n'est pas de la fête et le gris domine la palette de couleurs des
eaux.
Notre campement au « Babou Côté Océan » est bien
agréable et le lieu est idéal pour faire du snorkeling.
Mais le déluge subit pendant notre séjour ne nous permet pas
d'aller admirer les coraux et poissons de ces eaux trop agitées.
Dommage !! Nous profitons des accalmies climatiques pour se
promener dans cette jungle unie harmonieusement à cette roche qui s
égrène jusqu'à la mer. Sentiers de terre, pont en bois et sable
portent nos pas, maisons et cases entourées de beaux jardins fleuris
s'éparpillent le long de notre ballade. Les intempéries se sont
stoppées... notre dernier matin et notre dernière chance de visiter
en kayak la lagune proche. Nous partons par la mer calme jusqu'à son
embouchure et nous nous enfonçons doucement à travers les roches
calcaires admirant cette pierre coupée, taillée, fissurée,
sculptée et véritable muse de notre imagination. La mangrove,
elle, entremêle ses racines où se réfugient les crabes des
palétuviers qui se sauvent à notre passage. Le lieu lui aussi est
magique et nous sommes sous le charme. Hienghène est vraiment une
belle région non seulement par ses paysages mais aussi pour sa
culture et les gens qui y habitent. Jean marie Tjibaou est un enfant
du pays et en est une fierté, le retour sur Nouméa pour rendre la
voiture nous permettra de visiter le fameux centre culturel qui porte
son nom.
Dans un parc de 8 hectares, sur une presqu'île proche de Nouméa,
se dresse le centre culturel Tjibaou. Son architecture est frappante
d'esthétisme et de symbolisme, les dix « cases »
élancées et de grandeurs variables qui le composent s'inscrivent
dans un écrin végétal. De bois et de métal ces gigantesques
bâtiments s'imposent par leur apparente légèreté. Chaque case
porte un nom et abrite une exposition. Des sculptures sur bois,
totems, film, installations, peintures et collages en passant par
l'histoire de la création du site et la vie de Jean Marie Tjibaou notre visite fût enrichissante et plaisante.. Un sentier fait le
tour du centre et nous permet de découvrir un véritable jardin
botanique regroupant les essences et plantes endémiques. Bien fait
« le chemin Kanak » est parsemé de plaques explicatives
sur la plante, son utilité et son symbolisme culturel . Nous
appréhendons l'importance de chaque végétaux dans la culture kanak
autant sur le plan nourricier, curatif que sur le plan spirituel. De
nombreuses œuvres artistiques s'éparpillent le long du parcours et
rajoute à la beauté du lieu. Un peu plus loin, l'aire coutumière (
lieu de chefferie) abrite 3 cases, une de la région sud, une du nord
et une des îles Loyauté. Elles sont toutes bien différentes mais
avec comme point commun la beauté de la construction et un savoir
faire ancestral. Nous sommes ravis de notre visite, informative mais
aussi plaisante...L'art Kanak me touche, j'adore leur sculpture sur
bois et ce peuple est passionnant et son expression artistique
émouvante. Un seul regret la batterie de notre appareil photo ne
finit pas la visite et nous prive de quelques clichés.
N'ayant pu admirer les profondeurs des eaux de la mer de corail,
nous décidons de visiter l'aquarium de Nouméa. Le lieu est bien
fait..En commençant par la flore et la faune d'eau douce nous
cheminons jusqu'au roi des mers le requin. Crabes, étoiles de mer,
coraux multicolores, petits et gros poissons ainsi que tortues se
donnent en spectacle. Les explications sont claires, nombreuses et
les immenses aquariums impressionnent par leurs tailles et leurs
habitants aux couleurs vives et variées. De vrais paysages
aquatiques où roches, végétaux et vivants se confondent dans une
beauté irréelle, pour la néophyte du monde de Némo que je
suis !!. Décidément, la nouvelle Calédonie regorge de trésors
terrestres et marins et honore sa réputation de petit paradis.
Mais notre périple ne se résume pas à des paysages enchanteurs
et exceptionnels c'est aussi et avant tout des rencontres, des
retrouvailles, une culture à part entière, un mode et une
philosophie de vie fascinante et surtout des êtres humains de tous
genres qui nous ont embelli notre voyage. Et toutes ses rencontres,
ses échanges furtifs ou ces amitiés naissantes méritent bien un
chapitre particulier pour tous ces moments partagés.
Une seule grande ville Nouméa, de nombreuses fermes et élevages
sur la côte ouest, quelques bourgades et de nombreux villages
représentant les tribus sont présents dans toute la grande île .
Ces tribus possèdent leur terre, ont leur propre langue et
s'organisent socialement autour d'un chef détenant un vrai pouvoir
communal. La culture Kanak est principalement orale et le geste
coutumier en est la base. Simple marque de respect entre l'invité et
l'hôte pour remercier ou officialiser un acte. Offrande de tissus,
aliment, tabac ou argent au chef de la communauté et surtout une
parole donnée d'humilité, de remerciement ou de bienvenue de part
et d'autre. Le faré est la maison traditionnelle construite en bois
et paille. Les chambranles des portes sont sculptés et le village
est toujours entouré d'un véritable jardin botanique où chaque
essence a son utilité mais aussi sa place spirituelle. Symboles,
rites et légendes s'articulent autour de ce que leur donne leur
terre nourricière.
Kanak, caldoches ou visiteurs nous avons eu le plaisir de
rencontrer de nombreuses personnes accueillantes et généreuses. Sur
la route, un petit signe de main comme bonjour est habituel que ce
soit pour une connaissance ou pour un inconnu. De nombreuses fois on
nous invite à partager un verre, un peu de taro et surtout de
nombreuses paroles.. Au camping de Poingam, nos voisins revenant de
la pêche nous proposent du poisson.. Ailleurs ce sera une noix de
coco... Bref nous parcourons la grande terre dans cette ambiance.
c'est aussi avec une grande joie que nous retrouvons Sara notre
amie rencontrée au Laos. Elle attend son ami Max venant de wallis pour prendre son vélo en bambou et parcourir la grande terre. Nous
les retrouvons à Farino, Poingam et Hienghène De bonnes soirées à
rire et à manger nos petits plats camping et une amitié renforcée
que nous espérons poursuivre en France quand le papillon Sara sera
décidé à se poser sur une fleur de champs français. Bon vol belle
amie et sache que le printemps est bien fleuri en Aveyron et encore
merci pour ces instants précieux.
Notre premier campement sur une plage près de Boulouparis est lui
aussi le lieu d'une rencontre. Une noix de coco offerte, une demande
d'information sur les sites à ne pas manquer..et nous voici attablés
à boire vin rouge et à déguster taro grillé et palourdes avec
Bertrand et Pélagie nos voisins de tentes. Accompagnés d'une nièce
et de leur 2 derniers enfants ce couple mixte (Bertrand caldoche et
Pélagie Kanak) est très sympathique et nous passons l'après midi à
discuter de la Nouvelle Calédonie à grand renfort de rire et de vin
... Ils nous donnent rendez vous pour déguster le Bougna (plat
traditionnel) et nous faire découvrir l'igname et leur faré.
L'invitation est bienvenue et nous passons deux agréables soirées
chez eux à se régaler des délicieux plats de Pélagie aux
quantités gargantuesques. Nous sommes accueillis comme des rois,
mieux comme la famille. Vu l' heure tardive et le vin consommé nous
dormons dans leur faré . Nous avons parlé, bu, mangé et ri jusqu'à
plus soif et l’anecdote du « poulet qui ne veut pas cuire »
est prétexte à rire et à taquinerie ...De bons moments !!! Un
seul regret ne pas avoir pu les revoir avant notre départ, Denis se
trouvant malade et très fatigué pendant 4 jours à Nouméa. Mais
adresse et mail ont été échangés pour rester en contact avec ses
nouveaux amis du bout du monde si généreux. Nous aimerions pouvoir
les accueillir aussi intensément chez nous mais Bertrand ne peut,
depuis une expérience terrible, remettre les pieds dans un avion et
cela compromet donc fortement leur visite en France...alors à nous
de revenir...Espoir !! Encore merci à tous les deux pour ces
moments gravés dans notre cœur et à bientôt j'espère !!
C'est au camping de Hienghène que nous rencontrons Marc et
Céline. Couple de français en visite professionnelle et de loisir
sur l'île. Employés comme cadres, le monde du travail ne les a pas
épargnés, ils se retrouvent sans boulot mais avec de grands désirs
d'autre chose et de nouveau départ. La pluie ne cessant pas, nous
partageons l'espace vital sec que nous octroie l'infrastructure du
camping et passons notre temps à discuter, à échanger nos visions
de la vie et du bonheur ainsi qu'à survivre au milieu de ce déluge.
Nous nous retrouvons plus tard à l'auberge de jeunesse trinquant à
cette rencontre et dégustant du saucisson de cerf. Avant leur départ
pour Sydney nous échangeons adresse et mail. Promis, nous ne vous
oublions pas et à notre retour une étape par Strasbourg s'imposera.
Que le vent vous porte sous de meilleurs augures !!
Encore un grand merci à Jérôme de l'auberge de Nouméa pour son
humour, sa joie de vivre et son attention ainsi qu'à tous ceux de
Babou côté océan qui nous ont rendu le séjour plus agréable
malgré la grisaille ambiante.
Terre magique d'échanges et de partages aux décors paradisiaques
l'île nous enchante..mais bien sûr de nombreuses difficultés
entachent cette carte postale : le prix de la vie, les
inégalités sociales, la misère, l'alcoolisme et ses ravages sur
les routes, la pollution dû, entre autre, à l'exploitation minière
et certaines tensions inter ethniques toujours présentes . Il
y a encore tellement de chose à faire ou à défaire !!! Mais
c'est avec un sentiment d'espoir et d'optimiste que nous quitterons
cette île. Nous voici sur la fin de notre séjour sur la grande
terre et le temps semble vouloir s'améliorer, nous décidons de
finir notre excursion par 5 jours sur l'île des pins dont la beauté
nous a été de nombreuses fois vantée......mais ça c'est une autre
histoire.
Malooooooooo! Quand j'aurais trouvé la clef des champs je viendrais visiter l'Aveyron héhéhhé merci et comme toujours un super texte! de grosses bises et bonne continuation de voyage, La fille au vélo en bambou!
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