mercredi 19 novembre 2014

12 /08 – 11/09 : Nouvelle Calédonie 1 ère partie : « la grande terre »

Avec le cœur battant un peu la chamade comme pour un premier rendez-vous galant et les mains tremblantes d'envie et d'impatience j'attends...j'attends une heure de plus pour enfin m'envoler vers ce pays d'outre mer, petit paradis terrestre aux eaux de toute beauté qui me fait rêver depuis si longtemps. L'impossible est là et le survol des lagons à l'approche de Nouméa donne le ton de notre périple d'un mois sur cette terre Kanak. Malgré notre retard d'avion et notre arrivée tardive, nos premières heures en Nouvelle Calédonie riment avec chance, luxe et volupté. N'ayant pu obtenir un logement à l'auberge de jeunesse, la réservation d'une chambre rapidement faite à l'aéroport de Sydney sur booking était notre dernière cartouche pour arriver à la nuit tombante à Nouméa avec un logement prévu. Une chance, nous sommes en basse saison et les complexes hôteliers divisent par 2 leur prix pour remplir leurs installations. 75 euros la chambre c'est ce que nous trouvons de moins cher ...Allez on y va ! L'accueil est charmant malgré nos « gueules de backpaker » , nos sacs bien éprouvés par tant d'heures et de kilomètres parcourus ainsi que la gestion urgente d'une coupure de courant dans 2 des 3 bâtiments...dont le notre . Et nous voici installés dans une chambre de luxe de 48 m² bénissant l'heureuse panne d'électricité responsable de ce surclassement. Grande salle de bain avec 2 lavabos et une baignoire ronde, bureau, fauteuil et terrasse de 12m² donnant sur la piscine du complexe hôtelier situé dans l'anse Vata. Le changement est saisissant, après l'ambiance internat place à plus de romance et de féerie avec celle de la lune de miel. Bien sûr nous profitons de suite d'un bon bain moussant... une première dans une baignoire ronde...et nous décidons devant l'enseigne de cet appétissant restaurant gascon de fêter dignement l'anniversaire de Denis. Toutes les excuses sont bonnes mais il est vrai que le 13 juillet n'a pas été vraiment accompagné d'un bon festin ...seulement 2 bières Lao...alors, place au bon vin rouge , poissons, coquille st jacques et desserts..bref de bons produits locaux et une bonne cuisine avec des gens simples, efficaces et sympathiques.
Territoire entouré d'une barrière de corail, l'eau ici a la vedette mais l'intérieur avec ses paysages de brousse, de montagne colorées et de végétation luxuriante n'a rien à lui envier. Seul Nouméa semble être un territoire à part. Grande ville où Kanac et caldoche se côtoient dans une inégalité sociale flagrante et où le luxe surplombe la misère. L'ambiance y est plus métropolitaine avec la grisaille et le sérieux qui l'entoure. Les quartiers touristiques des baies proposent de quoi divertir une jeunesse dorée et ses plages sont magnifiques et nous donne déjà un petit goût de bonheur. Le centre ville est beaucoup plus populaire et la population qui le fréquente plus variée. Mais Nouméa n'est pas la grande terre, vaste territoire aux multiples facettes. Le réseau de bus ne couvre pas les lieux de campement et les tribus un peu éloignées de la grande route. Privilégiant le camping comme mode de logement nous optons pour la location de voiture pour les déplacements afin de pouvoir visiter le nord et la côte Est. Mais le mauvais temps s'est malheureusement mis de la partie et nous avons subi la pluie pendant 3 semaines, nous frustrant ainsi des belles couleurs de la mer, voilant de gris nos beaux clichés et laissant au placard des regrets le snorkeling , le parc de la rivière bleue, une visite aux baleines et quelques baignades. Le plaisir est cependant resté et nous avons pu ainsi admirer toutes les palettes de couleurs de la mer, du gris des jours humides aux différents bleus turquoise de sous les rayons du soleil. Même les averses ont leurs charmes couvrant les paysages de couleurs particulières et douce à l'âme, parfumant l'air d'une flagrance « sous bois » révélant la terre et ses végétaux à nos narines endormies. Et cela ne nous empêchera nullement de plonger dans la découverte de paysages diversifiés dont Farino, Poingam et Hienghène resteront les points forts.






Situé à environ 150 km au nord de Nouméa, Farino  sera notre première étape. Le temps des préparatifs et nous quittons la grande ville en début d'après midi, l'heure un peu tardive nous décide à faire une halte pour la nuit sur une plage près de Boulouparis. Il est aisé de faire du camping sur l'île, les terrains communaux aménagés en aire de campement sont fréquents, souvent gratuit et les autres campings ou gîtes abordables et nombreux. Ce type de logement est le moins onéreux, les hôtels ainsi que les accueils en tribu sont plus chers... et puis la tente nous permet d'être immergés en pleine nature. Nous apprécions ce confort plus rudimentaire et les feux de bois nécessaire à la préparation de nos repas donne l'ambiance vacances. La route longeant la côte ouest nous offre des paysages de brousse où s'étalent fermes, grandes propriétés d'élevage bovins ou autres. Ici l'atmosphère far west préside avec chapeaux de cow boy et rodéo. La terre est sèche et les grandes touffes d'herbes jaunies semblent prêt à s'enflammer sous le soleil. Nous retrouvons le vert luxuriant en partant direction Est dans les montagnes couvertes de jungle. Farino petit village de tribu est niché dans ce décor tropical et le parc des grandes fougères en est l'attraction principale. C'est par une ballade sur les sentiers balisés du parc que nous découvrons toute la richesse et la beauté de la flore. Arbres gigantesques rivalisent par leur superbe avec les fougères arborescentes endémiques de l'île véritable parasol pouvant atteindre les 10 mètres de hauteur. Amatrice de ce végétal je suis comblé par son charme, ses impressionnantes dimensions et cette émanation de légèreté.. Mais la diversité est exceptionnelle, traversant des forêts de Niaouli dont la blancheur contraste avec le vert des palmiers , rejoignant petits ruisseaux de sous bois, grimpant des collines au dénivelé insoupçonné sous ce tapis de végétation luxuriante, nous découvrons une autre carte postale de la nouvelle Calédonie. Mieux qu'une image, différentes odeurs accompagnent nos pas, le parfum du Niaouli, la fraîcheur de la terre mouillée et la transpiration du bois... Que la Terre est belle !










C'est un tout autre décor que nous offre la pointe nord de la grande terre et nous y retrouvons la mer et ses lagons de rêve. Poingam, situé à 250 km de Farino, après une dizaine de kilomètres de piste entre mer et montagnes, perdue au bout de l'île, nous offre un magnifique lieu de campement. Bord de plage donnant sur le lagon, le soleil est là pour nous accueillir et nous offre ce camaïeu de bleu turquoise dont s'habillent les eaux illuminées par ses rayons. A peine la tente plantée que nous allons goûter au plaisir de la baignade et profitons des dernières heures du soleil avant sa magnifique révérence. Nombreux clichés de ciel se transformant en un tableau surréaliste de couleurs et dont les nuages embellissent les perspectives et créent à chaque instant une ambiance différente.. Un vrai régal pour les photographes amateurs que nous sommes !!! Une invitation à la romance et à la tranquillité . Bercés par le ressac de la marée et le sourire aux lèvres, nous plongeons dans les bras de Morphée nimbés de ces visions féeriques que composent les alentours.
A marée basse rochers, racines de palétuviers , étoiles de mer, crabes et diverses coquillages apparaissent. Le décor change et l'eau partie au loin nous laisse le loisir d'admirer toute cette vie aquatique. Esther, guide au gîte, nous initie au ramassage des palourdes bien enfouies dans le sable et des araignées de mer. Denis devient vite expert et ramène le repas du soir que nous cuisons simplement sur la braise du feu de camp. Encore une première fois... Nous nous sentons vivre et celait pourrait nous suffire pour l'éternité !! Le bruit du monde est bien loin et l’Éden peut être ici !! Nous quittons Poingam pour la côte Est de l'île, passant dans un paysage vallonné aux collines roses, ocres et rouges. La terre est à elle seule un patchwork de teintes diverses et intenses et nous rappelle que la grande terre possède des trésors de minéraux et de beauté.
                                                                         
 


                                                                         

















Hienghène sur la côte Est sera notre prochaine destination. Le paysage diffère énormément et la route côtière nous offre une vue magnifique sur les lagons bordés par une végétation luxuriante plus sauvage. Après le mont Panié (plus haut col de 1650 m) nous continuons notre chemin en empruntant le bac d' Ouaième, le dernier sur l'île. Le passage est rapide et la plate-forme accueillant véhicules et passagers est tractée par de gros câbles d'une berge à l'autre. Le trajet s'embellit encore avec ses formations rocheuses et ses nombreuses cascades dévalant à travers la forêt tropicale, formant ainsi une rivière qui s'unit aux eaux bleues du lagon dans un dernier entrelacs. A notre gauche la mer, les plages, les cocotiers et l'embouchure des cours d'eau.. à notre droite les roches de calcaire noir couvertes d'un vert tapis végétal et qui nous rappelle tant les monts karstiques d'Asie . Mais ici la nature s'est amusée à leur faire prendre forme et pas besoin d'imagination pour voir dans ce bout de terre s'avançant dans la mer la « poule couveuse » de Hienghène .Le lieu est magnifique mais le soleil n'est pas de la fête et le gris domine la palette de couleurs des eaux.
Notre campement au « Babou Côté Océan » est bien agréable et le lieu est idéal pour faire du snorkeling. Mais le déluge subit pendant notre séjour ne nous permet pas d'aller admirer les coraux et poissons de ces eaux trop agitées. Dommage !! Nous profitons des accalmies climatiques pour se promener dans cette jungle unie harmonieusement à cette roche qui s égrène jusqu'à la mer. Sentiers de terre, pont en bois et sable portent nos pas, maisons et cases entourées de beaux jardins fleuris s'éparpillent le long de notre ballade. Les intempéries se sont stoppées... notre dernier matin et notre dernière chance de visiter en kayak la lagune proche. Nous partons par la mer calme jusqu'à son embouchure et nous nous enfonçons doucement à travers les roches calcaires admirant cette pierre coupée, taillée, fissurée, sculptée et véritable muse de notre imagination. La mangrove, elle, entremêle ses racines où se réfugient les crabes des palétuviers qui se sauvent à notre passage. Le lieu lui aussi est magique et nous sommes sous le charme. Hienghène est vraiment une belle région non seulement par ses paysages mais aussi pour sa culture et les gens qui y habitent. Jean marie Tjibaou est un enfant du pays et en est une fierté, le retour sur Nouméa pour rendre la voiture nous permettra de visiter le fameux centre culturel qui porte son nom.









                                                                       






Dans un parc de 8 hectares, sur une presqu'île proche de Nouméa, se dresse le centre culturel Tjibaou. Son architecture est frappante d'esthétisme et de symbolisme, les dix « cases » élancées et de grandeurs variables qui le composent s'inscrivent dans un écrin végétal. De bois et de métal ces gigantesques bâtiments s'imposent par leur apparente légèreté. Chaque case porte un nom et abrite une exposition. Des sculptures sur bois, totems, film, installations, peintures et collages en passant par l'histoire de la création du site et la vie de Jean Marie Tjibaou notre visite fût enrichissante et plaisante.. Un sentier fait le tour du centre et nous permet de découvrir un véritable jardin botanique regroupant les essences et plantes endémiques. Bien fait « le chemin Kanak » est parsemé de plaques explicatives sur la plante, son utilité et son symbolisme culturel . Nous appréhendons l'importance de chaque végétaux dans la culture kanak autant sur le plan nourricier, curatif que sur le plan spirituel. De nombreuses œuvres artistiques s'éparpillent le long du parcours et rajoute à la beauté du lieu. Un peu plus loin, l'aire coutumière ( lieu de chefferie) abrite 3 cases, une de la région sud, une du nord et une des îles Loyauté. Elles sont toutes bien différentes mais avec comme point commun la beauté de la construction et un savoir faire ancestral. Nous sommes ravis de notre visite, informative mais aussi plaisante...L'art Kanak me touche, j'adore leur sculpture sur bois et ce peuple est passionnant et son expression artistique émouvante. Un seul regret la batterie de notre appareil photo ne finit pas la visite et nous prive de quelques clichés.

 






                                                             
N'ayant pu admirer les profondeurs des eaux de la mer de corail, nous décidons de visiter l'aquarium de Nouméa. Le lieu est bien fait..En commençant par la flore et la faune d'eau douce nous cheminons jusqu'au roi des mers le requin. Crabes, étoiles de mer, coraux multicolores, petits et gros poissons ainsi que tortues se donnent en spectacle. Les explications sont claires, nombreuses et les immenses aquariums impressionnent par leurs tailles et leurs habitants aux couleurs vives et variées. De vrais paysages aquatiques où roches, végétaux et vivants se confondent dans une beauté irréelle, pour la néophyte du monde de Némo que je suis !!. Décidément, la nouvelle Calédonie regorge de trésors terrestres et marins et honore sa réputation de petit paradis.











Mais notre périple ne se résume pas à des paysages enchanteurs et exceptionnels c'est aussi et avant tout des rencontres, des retrouvailles, une culture à part entière, un mode et une philosophie de vie fascinante et surtout des êtres humains de tous genres qui nous ont embelli notre voyage. Et toutes ses rencontres, ses échanges furtifs ou ces amitiés naissantes méritent bien un chapitre particulier pour tous ces moments partagés.
Une seule grande ville Nouméa, de nombreuses fermes et élevages sur la côte ouest, quelques bourgades et de nombreux villages représentant les tribus sont présents dans toute la grande île . Ces tribus possèdent leur terre, ont leur propre langue et s'organisent socialement autour d'un chef détenant un vrai pouvoir communal. La culture Kanak est principalement orale et le geste coutumier en est la base. Simple marque de respect entre l'invité et l'hôte pour remercier ou officialiser un acte. Offrande de tissus, aliment, tabac ou argent au chef de la communauté et surtout une parole donnée d'humilité, de remerciement ou de bienvenue de part et d'autre. Le faré est la maison traditionnelle construite en bois et paille. Les chambranles des portes sont sculptés et le village est toujours entouré d'un véritable jardin botanique où chaque essence a son utilité mais aussi sa place spirituelle. Symboles, rites et légendes s'articulent autour de ce que leur donne leur terre nourricière.
Kanak, caldoches ou visiteurs nous avons eu le plaisir de rencontrer de nombreuses personnes accueillantes et généreuses. Sur la route, un petit signe de main comme bonjour est habituel que ce soit pour une connaissance ou pour un inconnu. De nombreuses fois on nous invite à partager un verre, un peu de taro et surtout de nombreuses paroles.. Au camping de Poingam, nos voisins revenant de la pêche nous proposent du poisson.. Ailleurs ce sera une noix de coco... Bref nous parcourons la grande terre dans cette ambiance.
c'est aussi avec une grande joie que nous retrouvons Sara notre amie rencontrée au Laos. Elle attend son ami Max venant de wallis pour prendre son vélo en bambou et parcourir la grande terre. Nous les retrouvons à Farino, Poingam et Hienghène De bonnes soirées à rire et à manger nos petits plats camping et une amitié renforcée que nous espérons poursuivre en France quand le papillon Sara sera décidé à se poser sur une fleur de champs français. Bon vol belle amie et sache que le printemps est bien fleuri en Aveyron et encore merci pour ces instants précieux.
Notre premier campement sur une plage près de Boulouparis est lui aussi le lieu d'une rencontre. Une noix de coco offerte, une demande d'information sur les sites à ne pas manquer..et nous voici attablés à boire vin rouge et à déguster taro grillé et palourdes avec Bertrand et Pélagie nos voisins de tentes. Accompagnés d'une nièce et de leur 2 derniers enfants ce couple mixte (Bertrand caldoche et Pélagie Kanak) est très sympathique et nous passons l'après midi à discuter de la Nouvelle Calédonie à grand renfort de rire et de vin ... Ils nous donnent rendez vous pour déguster le Bougna (plat traditionnel) et nous faire découvrir l'igname et leur faré. L'invitation est bienvenue et nous passons deux agréables soirées chez eux à se régaler des délicieux plats de Pélagie aux quantités gargantuesques. Nous sommes accueillis comme des rois, mieux comme la famille. Vu l' heure tardive et le vin consommé nous dormons dans leur faré . Nous avons parlé, bu, mangé et ri jusqu'à plus soif et l’anecdote du « poulet qui ne veut pas cuire » est prétexte à rire et à taquinerie ...De bons moments !!! Un seul regret ne pas avoir pu les revoir avant notre départ, Denis se trouvant malade et très fatigué pendant 4 jours à Nouméa. Mais adresse et mail ont été échangés pour rester en contact avec ses nouveaux amis du bout du monde si généreux. Nous aimerions pouvoir les accueillir aussi intensément chez nous mais Bertrand ne peut, depuis une expérience terrible, remettre les pieds dans un avion et cela compromet donc fortement leur visite en France...alors à nous de revenir...Espoir !! Encore merci à tous les deux pour ces moments gravés dans notre cœur et à bientôt j'espère !!
C'est au camping de Hienghène que nous rencontrons Marc et Céline. Couple de français en visite professionnelle et de loisir sur l'île. Employés comme cadres, le monde du travail ne les a pas épargnés, ils se retrouvent sans boulot mais avec de grands désirs d'autre chose et de nouveau départ. La pluie ne cessant pas, nous partageons l'espace vital sec que nous octroie l'infrastructure du camping et passons notre temps à discuter, à échanger nos visions de la vie et du bonheur ainsi qu'à survivre au milieu de ce déluge. Nous nous retrouvons plus tard à l'auberge de jeunesse trinquant à cette rencontre et dégustant du saucisson de cerf. Avant leur départ pour Sydney nous échangeons adresse et mail. Promis, nous ne vous oublions pas et à notre retour une étape par Strasbourg s'imposera. Que le vent vous porte sous de meilleurs augures !!
Encore un grand merci à Jérôme de l'auberge de Nouméa pour son humour, sa joie de vivre et son attention ainsi qu'à tous ceux de Babou côté océan qui nous ont rendu le séjour plus agréable malgré la grisaille ambiante.
Terre magique d'échanges et de partages aux décors paradisiaques l'île nous enchante..mais bien sûr de nombreuses difficultés entachent cette carte postale : le prix de la vie, les inégalités sociales, la misère, l'alcoolisme et ses ravages sur les routes, la pollution dû, entre autre, à l'exploitation minière et certaines tensions inter ethniques toujours présentes . Il y a encore tellement de chose à faire ou à défaire !!! Mais c'est avec un sentiment d'espoir et d'optimiste que nous quitterons cette île. Nous voici sur la fin de notre séjour sur la grande terre et le temps semble vouloir s'améliorer, nous décidons de finir notre excursion par 5 jours sur l'île des pins dont la beauté nous a été de nombreuses fois vantée......mais ça c'est une autre histoire.










1 commentaire:

  1. Malooooooooo! Quand j'aurais trouvé la clef des champs je viendrais visiter l'Aveyron héhéhhé merci et comme toujours un super texte! de grosses bises et bonne continuation de voyage, La fille au vélo en bambou!

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