Dimanche 16/02: : Ko Tao Thaïlande

Notre dernier jour sur l'île de Ko Tao où finalement nous avons passé 7 jours de farniente.
Lucas ,lui, a fait ses premières plongées et a rencontré Nemo (petit poisson selon ses dires) et un monde sous marin fabuleux et si différent de la méditerranée.
Depuis Mercredi le vent est venu balayé la côte Est de l'île nous privant ainsi du plaisir du snorkelling (nage avec tuba en eaux peu profonde)
Cependant l'île garde toute sa beauté et notre tour de scooter, nous a fait découvrir toutes les baies de cette terre de 21 km² entourée d'eau turquoise. Une vrai carte postale....Un appel au « lâcher prise »....On oublie...On s'oublie devant cette nature extraordinaire. Plus d'heure, de jour...plus de contrainte seulement le bruit du vent dans les palmiers et la rumeur de la mer.
Mais ce n'est pas encore notre « île au trésor » car la civilisation est bien présente. Le village et le port de l'île ressemblent à tous ces bord de mer où le tourisme pullule : boutiques, hôtels, restos (où l'on peut manger pizzas, sandwichs.. )
ça sent la crème solaire, la fête jusqu'à la nuit....un petit îlot occidental aménagé à la mode thai. Une fois de plus, on se félicite de notre choix de logement , si loin de ce folklore et de cette ambiance, de cette mondialisation du plaisir et du loisir.
Le matin ,du balcon de notre bungalow face à la mer , on peut encore rêver de cette Ko Tao plus authentique et sauvage que malheureusement le futur semble vouloir conjuguer au passé.
Ici aussi la Thaïlande avance, grandit. Bulldozers et pelleteuses font des trous dans la jungle pour construire et construire encore les futurs hôtels et bungalows qui accueilleront tous ces touristes venus dépenser leur devises. Ko Tao sera bientôt plus qu'un décor sans âmes et cette pensée nous laisse un goût amer.

Demain nous faisons nos adieux à « l'île de la tortue » et partons vers d'autres rivages. Ko Phayam et la petite Ko Chang sur la mer d'Andaman nous attendent ,moins touristiques et plus sauvages, elles finiront d'assouvir nos envies de paradis perdus .

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